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Ayé! Le bac est commencé!
J’ai passé mon oral de commerce ce matin. J’étais convoquée pour 9 heures mais on devait être là une demie heure à l’avance. Je m’assieds sur un banc et une fille qui devait passer un oral de gestion arrive. Elle était dans ma classe en seconde. Je ne l’ai jamais aimé. Donc elle arrive, me demandant « alors ; t’es stressée ? », « non ça va » lui répondis-je. Elle me réplique les yeux écarquillés « Quoi ? T’es pas stressée ? Comment ça se fait ? Mais t’es pas normale ! Tu te rends compte que tu passes le bac quand même ?? ». A force de me critiquer, cette #&*§¤µ a réussi à me stresser ! Je n’ai pas trop envie de parler de l’entretien car je ne sais pas du tout si j’ai réussi. J’ai eu droit à deux examinateurs. L’un était super sympa et l’autre saquait. Au moins c’était équilibré. Ils m’ont interrogé sur l’activité sur laquelle je voulais tomber. Donc j’ai cartonné pour présenter celle-ci. C’est après que ça s’est gâté… Celui qui saquait m’a posé plein de questions auxquelles je ne savais pas répondre. Et j’étais dégoûtée : normalement un entretien dure 40 minutes, ils m’ont gardé pendant une heure !!! Une heure de souffrance, de martyr, de posage de questions difficiles… Sortie du lycée, je me rappelais que oh malheur ! ces c****** de conducteurs de bus font la grève ! J’ai dû rentrer chez moi à pied. Une heure de marche. Une heure de marche sous un soleil torride, essayant désespérément de trouver l’oasis. Deux bédouins m’ont offert quelques fruits pour que je puisse reprendre des forces. Nous avons parlé de choses et d’autres même si je ne parlais pas un mot de bédouin. Et puis j’ai repris ma route en bonne aventurière que je suis. Je vécu cette heure au rythme des lancements de mon ulcère à l’estomac, des ampoules à mes pieds, de ma dent de sagesse qui pousse, de mes yeux fatigués par tant de luminosité. J’ai marché, marché… N’y croyant plus. Me résolvant à mourir sur ce sable brûlant, sur cette terre sans vie. Dévorée par le fennecs. Je mourrais seule, sans bruit, sans que personne ne le sache. Dans l’indifférence. On se demandera où je suis passée, si j’ai fugué. Mais personne ne pensera à venir me chercher dans ce désert. A part les fennecs. Oops, pardon je m’égare… C’est le surmenage.
Ecrit par , le Mardi 3 Juin 2003, 17:29 dans la rubrique "Mon journal".
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Re:
Ecrit par Ysis le Mardi 3 Juin 2003, 19:31
il ne vaut mieux pas! Ce texte représente les effets secondaires du surmenage :o)
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Ecrit par Dess le Mardi 3 Juin 2003, 20:03
Ah pour moi, ça commence demain :) Donc bon... je vais dire comme tout le monde hein, stresse pas trop, pas de surmenage, révision régulière...et... oh pis merde, fais comme tu le sens et Bonne Chance pour la suite ;) KiSS
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Ecrit par Opaline le Vendredi 6 Juin 2003, 17:19
<P>Et apres c'est a moi qu'on dit qu'il faut du repos.... :-D<BR>Z'etaient pas vert les fenecs ???? Les miens le sont ;)</P>
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