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Changer d'avis
J’en ai marre de changer d’avis. Je crois que c’est la peur de prendre des décisions en fait, la peur de faire un mauvais choix. J’ai toujours été comme ça d’ailleurs. Pendant des mois, j’étais certaine de vouloir aller à l’IUT. J’étais très motivée pour faire des études de commerce. Et depuis quelques jours, je remets ce choix en question. Je vais bientôt recevoir la réponse de l’IUT. Même si c’est une réponse positive, je crois que je n’irais pas. Enfin je ne sais pas. Aujourd’hui je me suis inscrite dans mon lycée pour un BTS assistant trilingue. Comme le secrétaire général m’aime bien, j’ai réussi à faire passer l’inscription bien qu’elles soient normalement terminées depuis quelques mois. Bon après, c’est pas lui qui décidera si je suis acceptée ou pas mais c’est déjà ça ! Reste à savoir quelle sera la réponse… Je me sens nulle. J’ai l’impression d’avoir été à coté de la plaque depuis des mois, d’avoir voulu croire en ma capacité de faire des études de commerce alors que je suis aujourd’hui persuadée du contraire. Je n’arrive pas à trouver ma voie, je ne sais pas ce qui me conviendrait. Je n’arrive pas à m’imaginer dans dix ans. Je vis au jour le jour et c’est vraiment un gros handicap quand je dois prendre de grandes décisions. Je viens de demnader un BTS trilingue mais qui sait ; dans trois mois je me dirais peut-être que c’est nul. De toutes façons je n’ai plus le choix, je serai obligée d’aimer mes futures études (si j’en fais). Avec seulement le bac, on ne peut pas trouver de travail. Sauf à l’armée, mais ça ne m’intéresse pas trop. Les parents d’Alexia sont militaires et j’ai beaucoup discuté avec eux parce que je trouvais l’armée attrayante : ils embauchent même si tu n’as pas de diplôme, il y a beaucoup de choix de métiers, retraite au bout de 15 ans… Mais bon… Il faut que ce soit une passion, il ne faut pas choisir l’armée par défaut. Donc voilà… Sinon j’ai un plan, je connais un secteur qui recrute bien car personne ne veut y travailler (et ne pense à y travailler). Je me garde ce plan au cas où… J’attends les réponses de mes ‘choix’… Il faut déjà que j’aie mon bac. Et c’est peut-être pas gagné… J’ai l’impression d’être la seule à être dans ce cas, de douter de mes choix. Par exemple : Raphaël. Il est très sûr de lui, il réussi tout. Il est sûr que c’est les études de sport qu’il veut faire. En cours d’année, beaucoup de profs et d’élèves ont essayé de le décourager en lui disant ‘tu es bon partout, tu as largement les capacités de faire du commerce, tu peux tous les fracasser, tu as tellement de bagout etc..’ Toute l’année, ils lui ont rabâché ce genre de choses, mais il fait quand même sport-étude. C’est bien. Il est persévérant, LUI. Oh et puis m**** ! Pourquoi j'irais pas vivre d'amour et d'eau fraîche. Je vais aller jouer du derbouka sous un pont, là je serais heureuse. Vous avez remarquez? Même quand je déprime j'arrive quand même à raconter des conneries. ça ma fait encore plus déprimer.
Ecrit par , le Mardi 17 Juin 2003, 18:41 dans la rubrique "Mon journal".
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Ecrit par Gamin le Mardi 17 Juin 2003, 19:07
Si tu arrives à dire des conneries même quand tu déprimes, c'est que tu déprimes pas tant que ça en fait... ;o)
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