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En ville
Hier je suis allée en ville avec une fille rencontrée à la JAPD; la journée militaire obligatoire. Le jour de la journée militaire, on était restés ensemble toute la journée et on avait pas mal discuté. On a décidé de se revoir car le feeling passait bien. Il y a quelques semaines, je lui envoie un texto lui demandant si elle veut qu'on se voit. Pas de réponse. Après je n'osais pas lui envoyer un deuxième message car je me disais "c'est peut-être volontaire qu'elle ne m'aie pas répondu". Finalement, je lui en renvoie un autre car certains textos n'arrivent jamais à destinataire. Et là elle me répond. On fixe un rendez-vous pour le mercredi 16 à 14 heures 30 devant les Galeries Lafayette (magasin ô combien culte à Reims!). J'arrive à 14 heures 30 pétantes. J'allume une cigarette. Pas de Léa en vue. J'attends dix minutes. Me rallume une autre cigarette. J'attends encore 5 minutes. Zut, me dis-je, elle ne va pas me laisser en plan!! Ah! La voilà... "Excuse-moi, je suis toujours en retard, je suis vraiment désolée!" Allez, on va faire un tour dans les boutiques. Avant de venir à Reims, Léa vivait à Metz. Elle me dit qu'elle n'aime pas les Rémois, qu'ils sont trop "bourges" par rapport aux gens de Metz. Et prends toi ça dans la tronche... Bien sûr je ne parle pas pour toi, s'empresse-t-elle d'ajouter. Je me disais "ça commence bien". Le reste de l'après-midi s'est bien passé. Elle n'était pas hautaine comme j'avais pû le croire au début de l'après-midi. Nous sommes allées dans un café "Le Victoria" (c'est là où Alexia et moi allions tout le temps). Je commande un diabolo framboise et elle, un nectar de fruit de la passion. Elle me dit "Tu fumes toujours au fait? Parce que j'ai des cigarettes géniales!!" Elle m'en file une. Ce sont des Yves Saint Laurent. C'est clair que ça n'a rien à voir avec les cigarettes classiques. Même un non-fumeur aimerait. On n'a pas l'impression de fumer, c'est frais, ça sent la menthe. C'est à se dégouter des Camel, des Winfield et des Marlboro! On était tranquille en train de fumer, discuter et siroter notre boisson quand un gars bizarre vient tout près de nous et nous regarde avec insistance. Il avait au moins la cinquantaine. Il est resté une minute peut-être à coté de nous à nous observer. Du coup, on n'osait plus parler. J'ai horreur de ça. On le croyait parti pour de bon. Quelques minutes plus tard, il revient et me fixe du regard pendant une petite minute. Et il me dit "Vous avez un joli briquet" "Ah" lui dit-je. Comme je ne réagissais pas, il me dit "Vous avez de beaux yeux" Grrrrr... Finalement il est parti voyant qu'il ne m'interessait absolument pas.
Ecrit par Ysis, le Jeudi 17 Avril 2003, 12:42 dans la rubrique "Mon journal".
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